La police d'État australienne crée une division de cryptographie pour retracer les transactions

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Les forces de l'ordre australiennes s'efforcent de renforcer leur expertise en matière de crypto-monnaie et de tracer les transactions cryptographiques en créant un groupe de police dédié.

La police fédérale australienne (AFP) a créé une nouvelle unité de crypto-monnaie pour se concentrer sur la surveillance des transactions liées à la crypto-monnaie, The Australian Financial Review rapporté le lundi.

Stefan Jerga, responsable national du commandement de confiscation des avoirs criminels de l'AFP, a déclaré que l'utilisation de la cryptographie dans des activités criminelles avait considérablement augmenté depuis que l'AFP avait effectué sa première saisie de cryptographie début 2018. En réponse, l'AFP a décidé de mettre en place une équipe dédiée à la cryptographie. en août, a noté Jerga.

L’accent accru mis sur les transactions cryptographiques illicites intervient alors que l’AFP a saisi beaucoup plus d’actifs criminels que ce que l’autorité avait initialement prévu. L'AFP officiellement rapporté Lundi, il a atteint son objectif de saisir 600 millions de dollars issus de délits financiers avec deux ans d'avance. L’objectif avait été initialement fixé par le groupe de travail sur la confiscation des avoirs criminels dirigé par l’AFP et devait être atteint d’ici 2024.

Depuis février 2020, l’AFP a saisi 380 millions de dollars de biens résidentiels et commerciaux, 200 millions de dollars d’espèces et de comptes bancaires, ainsi que 35 millions de dollars de voitures, bateaux, avions, œuvres d’art, articles de luxe et crypto-monnaies. Jerga a noté que les saisies cryptographiques étaient faibles par rapport aux actifs criminels « traditionnels » comme les biens et les espèces, mais l'accent supplémentaire devrait fournir plus d'informations.

Selon le responsable de l’AFP, l’environnement a déclenché la création d’une équipe autonome, contrairement à de nombreux agents « qui acquièrent certaines de ces compétences dans le cadre de leur rôle global ». Il a ajouté que la capacité de retracer les transactions cryptographiques à travers les blockchains est « vraiment, vraiment importante » aux côtés de la sécurité nationale, de la protection de l’enfance et autres.

Plus tôt cette année, un responsable du Centre australien de rapports et d'analyse des transactions (AUSTRAC) a exprimé son scepticisme quant à la transparence des crypto-monnaies. John Moss, directeur général adjoint de l'AUSTRAC argumenté que les crypto-monnaies pouvaient être utilisées de manière anonyme, rapide et au-delà des frontières internationales, ce qui les rendait « attrayantes pour les criminels », y compris les groupes néo-nazis.

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