Une nouvelle loi ontarienne sur les valeurs mobilières pour rétablir l'équilibre réglementaire

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Le 12 octobre, le gouvernement provincial a dévoilé son projet de loi sur les marchés des capitaux (LMC), qui remplacerait la législation existante sur les valeurs mobilières et les dérivés. La nouvelle loi adopterait de nombreuses recommandations du groupe de travail sur la modernisation des marchés des capitaux, qui a rendu ses recommandations finales en janvier.

La législation proposée par le gouvernement de l'Ontario pourrait remodeler la législation sur les valeurs mobilières et réviser les structures réglementaires, rétablissant l'équilibre entre la législation sous-jacente et les règles élaborées par la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (CVMO).

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S'inspirant des travaux visant à développer le système coopératif de réglementation des marchés des capitaux, aujourd'hui disparu, le groupe de travail a recommandé – et la législation proposée mettrait en œuvre – un passage à une législation dite « plate-forme ». Ce modèle énonce les dispositions de base de la loi et accorde un large pouvoir d'élaboration de règles, tout en laissant les exigences détaillées aux règlements.

Le principal avantage de l'approche de la plate-forme est qu'il est généralement plus facile de modifier les règles que de modifier la législation, car les changements de règles peuvent être élaborés rapidement et ne nécessitent que le consentement du gouvernement. L'octroi d'un large pouvoir de réglementation à la CVMO permettrait à l'organisme de réglementation de traiter de nouvelles questions qui se développeront à l'avenir mais ne sont pas encore couvertes par le droit des valeurs mobilières.

L'approche de la plate-forme pourrait conduire à une réglementation plus souple et plus réactive. Dans le cadre du système provincial du Canada, cependant, le désir d'harmonisation peut enliser les initiatives réglementaires locales, et cela peut encore se produire dans le nouveau cadre.

Par exemple, le groupe de travail a recommandé que les sociétés cotées en bourse soient tenues de tenir des votes consultatifs annuels des actionnaires sur la rémunération des dirigeants. L'AMC donnerait à la CVMO le pouvoir d'exiger ces votes. Cependant, le reste des Autorités canadiennes en valeurs mobilières ont rejeté le vote consultatif obligatoire sur la rémunération des dirigeants, et il est peu probable que la CVMO fasse cavalier seul. Ce n'est pas parce que quelque chose peut être fait plus facilement via l'élaboration de règles qu'il le sera.

Voir:  Les ACVM répondent au rapport du groupe de travail sur la modernisation des marchés financiers de l'Ontario : NCFA - Le système actuel n'est tout simplement pas assez bon

Néanmoins, l'avocat des investisseurs Ken Kivenko, président de Kenmar Associates, a déclaré qu'il avait "de réelles inquiétudes" avec le modèle de plate-forme. "Il ne s'agit pas d'une réglementation ou d'une loi fondée sur des principes, car il n'y a pas suffisamment de principes ici pour définir l'orientation de la politique réglementaire, des normes de conduite, des exigences en matière de licences [ou] des exigences de divulgation", a-t-il déclaré. "Cela ressemble plus à une table des matières qu'à une loi sur les valeurs mobilières."

De l'avis de Kivenko, la législation devrait au moins inclure des exigences et des principes de haut niveau qui définissent un cadre pour l'élaboration de règles et de réglementations spécifiques.

« Le gouvernement ne devrait pas simplement énoncer ce qui sera réglementé et déléguer l'entière autorité à la CVMO pour exécuter cette réglementation. Le gouvernement devrait également définir une orientation sur la politique et les types d'exigences et de normes qui doivent être en place », a déclaré Kivenko. "Dire que nous ne sommes pas à l'aise avec le CMA proposé serait un euphémisme majeur."

L'avant-projet de loi faciliterait la restructuration de la CVMO recommandée par le groupe de travail. L'AMC établirait un organisme décisionnel distinct, diviserait le rôle du président et du chef de la direction de la CVMO et réviserait le mandat de l'organisme de réglementation pour ajouter la concurrence et la formation de capital comme objectifs clés.

Voir:  Rapport final : Recommandations du Comité de modernisation des marchés financiers de l'Ontario

Le nouveau pouvoir proposé par la CVMO étendrait le pouvoir de l'organisme de réglementation de régler les problèmes réglementaires émergents. Par exemple, la loi proposée permettrait à la CVMO de désigner les crypto-actifs comme des valeurs mobilières ou des dérivés, donnant à la CVMO la possibilité de continuer à développer une réglementation pour un secteur autrement anarchique.

Le projet de loi interdirait également les déclarations fausses et trompeuses sur les entreprises publiques, permettant aux régulateurs de mieux lutter contre les campagnes « pompage et vidage » et « courtes et déformées ». Le groupe de travail a recommandé des changements dans ce domaine, compte tenu du pouvoir croissant des médias sociaux pour diffuser de fausses informations et influencer les activités commerciales.

D'autres modifications liées à l'application de la loi sont incluses dans la CMA proposée, y compris des dispositions qui renforceraient les pouvoirs d'enquête de la CVMO et sa capacité de restituer les gains mal acquis aux investisseurs lésés. L'amende réglementaire maximale passerait à 5 millions de dollars et l'amende maximale pour les infractions en matière de valeurs mobilières passerait à 10 millions de dollars. En outre, la CMA permettrait la réciprocité automatique des ordonnances d'exécution par d'autres régulateurs.

Le projet de loi renforcerait également l'application privée.

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Source : https://ncfacanada.org/new-ontario-securities-law-to-reset-regulatory-balance/

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